Pas vu mais prise !
Je viens enfin de terminer le classement et l’organisation des photos prises durant mon ouayage. Ouf !
Je suis flapi !
J’ai un petit pincement aux fesses au cœur en revisitant toutes les choses que j’ai eu la chance de découvrir.
C’était bien.
C’était joli.
J’ai notamment eu la joie de vivre des instants magiques et fort "komanofre" les ouayages.
*prout*
À peine arrivé dans le village, j’étais allé poser mon sac à la « guesthouse ». La nuit allait tomber, et tout le monde se préparait…On cuisinait, on allait chercher de l’eau, on rentrait des champs…
Cette atmosphère de fin de journée me plaisait bien (traduction : j’aurais bien fait un petit Jokari.)
Je suis donc sorti avec mon appareil photo, et je suis parti à la rencontre des gens. Un tantinet « méfiant » - un homme blanc seul, pendant la saison "sans touristes" était inhabituel (surtout un type beau, fort, musclé comme moi et non pas petit et gros comme toi qui sait qui tu es!), ils se sont rapidement décontractés, et la curiosité a pris le pas.
Il n’a pas fallu longtemps pour qu'une foule s'amasse autour de moi.
Avec le recul, ce fut là, la meilleure soirée de mon séjour. J’ai dû prendre plus de 100 photos en une heure, mais c’est celle-ci qui a la plus grande place dans mon cœur.
Je venais de terminer une série de portraits d’enfants transportant de l’eau , (Les enfants sont toujours un régal à photographier) et je partageais avec eux les photos de leurs visages. Merci le numérique!
Plus tard, je me promenais dans le village, quand je l’ai vu. Elle cuisinait toute seule, calmement, la main calleuse en train de tourner la soupe du soir.
Elle avait l'air seule.
Elle ne l'était pas. Ici, à son âge, on n'était jamais seul.
J’avais, tout autour de moi, une myriade de bambins qui continuaient à vouloir voir leur visage sur l'écran pour « une dernière fois ».
Il a fallu donc que je la « prenne» discrètement au téléobjectif, puis comme je venais de le faire 12500 fois, je suis allé lui montrer la photo, SA photo.
On se mit à rire .
Persistant, je posai le petit écran devant ses yeux fatigués. Elle ne bougea pas.
Les rires redoublèrent.
Enfin, après quelques échanges, je parvins à comprendre le ridicule de mon geste : elle était aveugle.
Oui je n'y avais vu que du feu !
Je suis flapi !
J’ai un petit pincement aux fesses au cœur en revisitant toutes les choses que j’ai eu la chance de découvrir.
C’était bien.
C’était joli.
J’ai notamment eu la joie de vivre des instants magiques et fort "komanofre" les ouayages.
*prout*
À peine arrivé dans le village, j’étais allé poser mon sac à la « guesthouse ». La nuit allait tomber, et tout le monde se préparait…On cuisinait, on allait chercher de l’eau, on rentrait des champs…
Cette atmosphère de fin de journée me plaisait bien (traduction : j’aurais bien fait un petit Jokari.)
Je suis donc sorti avec mon appareil photo, et je suis parti à la rencontre des gens. Un tantinet « méfiant » - un homme blanc seul, pendant la saison "sans touristes" était inhabituel (surtout un type beau, fort, musclé comme moi et non pas petit et gros comme toi qui sait qui tu es!), ils se sont rapidement décontractés, et la curiosité a pris le pas.
Il n’a pas fallu longtemps pour qu'une foule s'amasse autour de moi.
Avec le recul, ce fut là, la meilleure soirée de mon séjour. J’ai dû prendre plus de 100 photos en une heure, mais c’est celle-ci qui a la plus grande place dans mon cœur.
Je venais de terminer une série de portraits d’enfants transportant de l’eau , (Les enfants sont toujours un régal à photographier) et je partageais avec eux les photos de leurs visages. Merci le numérique!
Plus tard, je me promenais dans le village, quand je l’ai vu. Elle cuisinait toute seule, calmement, la main calleuse en train de tourner la soupe du soir.
Elle avait l'air seule.
Elle ne l'était pas. Ici, à son âge, on n'était jamais seul.
J’avais, tout autour de moi, une myriade de bambins qui continuaient à vouloir voir leur visage sur l'écran pour « une dernière fois ».
Il a fallu donc que je la « prenne» discrètement au téléobjectif, puis comme je venais de le faire 12500 fois, je suis allé lui montrer la photo, SA photo.
On se mit à rire .
Persistant, je posai le petit écran devant ses yeux fatigués. Elle ne bougea pas.
Les rires redoublèrent.
Enfin, après quelques échanges, je parvins à comprendre le ridicule de mon geste : elle était aveugle.
Oui je n'y avais vu que du feu !