Homme suite homme
Eux : « On va te raser les tempes »
Moi : « Hein ? Quoi ? Pourquoi ? »
Eux : « Tsss, tsss, tu sais bien pourquoi. On fait ça à chaque fois mon petit Pascal… »
Moicatholique protestant: « Hein ? euh, mais…MAIS ARRETEZ… C’est quoi tous ces fils aussi…Et puis arrêtez de m’appeler PETIT Pascal. Je ne suis pas petit, je ne suis pas petit. Regardez, mes pieds touchent par terre quand je suis debout. Vous voyez, vous voyez… .VOUS VOYEZ BON SANG ! Mais…»
Lui à l’Autre: « Allez chercher Les Autres… »
Lui à moi : « Tiens assied toi là, et colle des gommettes, tu aimes ça coller des gommettes, non ? Après on fera un avion avec des pinces à linge si tu veux… »
Moi m’asseyant : « Des gommettes ? Des pinces à linge ? Rah la la, si tu me prends par les sentiments…Y’en a beaucoup des gommettes ? Il vous reste des coquillettes pour un collier ? Bon allez, je m’assois, et vous me rangez votre mousse à raser, votre lame a rasoir, vos fils, vos aiguilles, et on en parle plus d’accord ? Hein ? »
Lui en me tapotant sur l’épaule tandis que je m’assois devant des centaines de gommettes multicolores : « C’est bien mon pe…, euh, Pascal, c’est bien. »
Moi : « Tiens, vous avez engagé une équipe supplémentaire pour le concours de force basque de cet hiver ? C’est qui ces molosses ? »
Lui aux Autres : « TENEZ-LE. SERGE TU L’ATTACHES AU SIEGE. ROBERT TU LUI TIENS LA TETE. ROBERT TIENS-LUI LA JAMBE DROITE TANDIS QUE TOI REMI TU LUI TIENS LA JAMBE GAUCHE. VITE, VITE, VIIIIITE… »
Moi : « Mais ? Mais ? Mais ? Qu’est-ce que vous faites… ? Hein ? Arrêtez ! ARRETEZ, vous me faites mal…AAAAAH ! MES GOMMETTES, MES GOMMETTES… »
Lui : « Tenez-le bien maintenant !»
Moi : « Pourquoi la mousse à raser, et ces fils… »
Lui : « PUREE REMI, TU LUI TIENS BIEN SA JAMBE GAUCHE, MERDE ! »
Moi : « oh nooooon, OOOOOH NOOOOON ! »
Lui me caressant tendrement mon front perlé de gouttelettes de sueur : « Ca va aller, ça va aller…Tout doux, tout doux, tout doux… »
Moi tranquillement m’assoupissant: « Y’a quoi ce soir à la cafétéria ? Rémi ? Je t’ai déjà dit que…Et toi Robert…Mon petit Robert sais-tu qu’il y a 60.000 mots dans… »
Lui : « Transportez-le dans SA chambre. »
Quelques jours plus tard, dans la seule chambre capitonnée du 3 ième étage, la numéro 12.
Lui : « Pascaaaaaaal ? Tu es réveillé ? Tu veux venir avec les autres maintenant ? Écoute ça va faire trois jours que tu n’es pas sorti. Il y a l’atelier chirurgie plastique qui commence, ça te fera du bien, tu verras. »
Ah la, la, s’ils me prennent par les sentiments…J’enfile mon slip en laine (le bleu), mon sous-pull en cuir (le blanc), mes deux gants gauche (les rouges), et je me colle au mur dans la position du tapir zébré (photo disponible sous pli discret) indiquant mon désir de participer à cet atelier.
Voilà, je suis revenu dans le Centre.
Moi : « Hein ? Quoi ? Pourquoi ? »
Eux : « Tsss, tsss, tu sais bien pourquoi. On fait ça à chaque fois mon petit Pascal… »
Moi
Lui à l’Autre: « Allez chercher Les Autres… »
Lui à moi : « Tiens assied toi là, et colle des gommettes, tu aimes ça coller des gommettes, non ? Après on fera un avion avec des pinces à linge si tu veux… »
Moi m’asseyant : « Des gommettes ? Des pinces à linge ? Rah la la, si tu me prends par les sentiments…Y’en a beaucoup des gommettes ? Il vous reste des coquillettes pour un collier ? Bon allez, je m’assois, et vous me rangez votre mousse à raser, votre lame a rasoir, vos fils, vos aiguilles, et on en parle plus d’accord ? Hein ? »
Lui en me tapotant sur l’épaule tandis que je m’assois devant des centaines de gommettes multicolores : « C’est bien mon pe…, euh, Pascal, c’est bien. »
Moi : « Tiens, vous avez engagé une équipe supplémentaire pour le concours de force basque de cet hiver ? C’est qui ces molosses ? »
Lui aux Autres : « TENEZ-LE. SERGE TU L’ATTACHES AU SIEGE. ROBERT TU LUI TIENS LA TETE. ROBERT TIENS-LUI LA JAMBE DROITE TANDIS QUE TOI REMI TU LUI TIENS LA JAMBE GAUCHE. VITE, VITE, VIIIIITE… »
Moi : « Mais ? Mais ? Mais ? Qu’est-ce que vous faites… ? Hein ? Arrêtez ! ARRETEZ, vous me faites mal…AAAAAH ! MES GOMMETTES, MES GOMMETTES… »
Lui : « Tenez-le bien maintenant !»
Moi : « Pourquoi la mousse à raser, et ces fils… »
Lui : « PUREE REMI, TU LUI TIENS BIEN SA JAMBE GAUCHE, MERDE ! »
Moi : « oh nooooon, OOOOOH NOOOOON ! »
Lui me caressant tendrement mon front perlé de gouttelettes de sueur : « Ca va aller, ça va aller…Tout doux, tout doux, tout doux… »
Moi tranquillement m’assoupissant: « Y’a quoi ce soir à la cafétéria ? Rémi ? Je t’ai déjà dit que…Et toi Robert…Mon petit Robert sais-tu qu’il y a 60.000 mots dans… »
Lui : « Transportez-le dans SA chambre. »
Quelques jours plus tard, dans la seule chambre capitonnée du 3 ième étage, la numéro 12.
Lui : « Pascaaaaaaal ? Tu es réveillé ? Tu veux venir avec les autres maintenant ? Écoute ça va faire trois jours que tu n’es pas sorti. Il y a l’atelier chirurgie plastique qui commence, ça te fera du bien, tu verras. »
Ah la, la, s’ils me prennent par les sentiments…J’enfile mon slip en laine (le bleu), mon sous-pull en cuir (le blanc), mes deux gants gauche (les rouges), et je me colle au mur dans la position du tapir zébré (photo disponible sous pli discret) indiquant mon désir de participer à cet atelier.
Voilà, je suis revenu dans le Centre.