je fais le tri
J’ai le sentiment qu’à la lecture du titre (c’est bon relisez le titre maintenant) vous vous demandez bien ce que je veux dire…
Faire le tri pour vous humbles humains signifie :
- Effacer ses 380 emails accumulés pendant son repos estival.
- Sélectionner les meilleurs fruits/céréales afin de s’assurer d’un cidre potable ou d’une farine concassable.
- Ranger ses paires de chaussures - Pour en acheter de nouvelles.
- Organiser sa demeure pour la rentrée de ses moutards.
- Classer ses timbres de Rhodésie en fonction de leur poids.
- Choisir un bon melon en collant son groin glaireux sur le cul du pauvre fruit.
- Démêler la perruque de câbles derrière votre fichu PC.
Et bien, pour moi c’est différent.
Toujours à la recherche d’expériences douloureuses cardiaquement et physiquement, j’ai testé pour vous (et un peu pour moi aussi) le week-end dernier : le triathlon.
« Rouge, blanc, rosé » auront sans aucun doute noté certains d’entre vous.
Que nenni.
Le triathlon se compose d’épreuves tout aussi antagonistes que la natation, le vélo, et la course à pied (ok, là je vous prends pour des débiles de première zone, mais on ne sait jamais – je ne connais pas tous mes lecteurs).
Ainsi, novice dans ce genre d’exercice, je fus arrêté très rapidement quand nu, assis sur mon vélo, je me précipitai dans le lac. Non, non, je n’avais rien compris. On m’indiqua qu’il fallait traîner à la nage son cycle, puis courir à côté.
Aaaah que j’étais bête.
Bien sûr, après avoir couvert 1400 Kms à la seule force de mes gros mollets, ce triathlon « découverte » comme il se nommait s’annonçait comme une partie de plaisir – on a chacun ses plaisirs me direz-vous !
Enfin, j’allais le faire « tranquillement » avec comme seul objectif « terminer » pas trop loin du fond. Seulement, dans triathlon « découverte », il y a le mot « mouillette », et rapidement je me suis rendu compte que je devais être le seul à découvrir ce sport. Mes camarades de jeux avaient tous de magnifiques corps bronzés, de fermes muscles, des corps totalement épilés, que seul le port d’une combinaison quasi-intégrale -laissant peu d’imagination quant à la forme et taille de l’écureuil qu’ils avaient entre les jambes, cachait.
Je me sentais ridicule, mal à l’aise, et crotte : « Quoi-t-il que je faisais là ? »
Heureusement, je dis bien heureusement, et non pas « mouillette », hein, qu’il s’agissait d’une épreuve « découverte » !
« Celui-qui-partage-un-patrimoine-génétique-avec-moi » m’avisa de ne pas m’inquiéter, de suivre les autres, et de simplement faire attention en natation.
« Hein, tu as dit quoi sur la natation ? » hurlais-je alors que le coup de feu partait.
Pan !
Environ 70 hommes et femmes partaient à l’assaut de…À l’assaut de rien du tout en fait puisque je le répète encore et encore, il s’agissait d’un triathlon « découverte ». Pas de dossard, pas de chronos. Nibe !
Je partis prudemment en me souvenant des conseils prodigués vingt secondes auparavant dans le brouhaha général par « Celui-qui-partage-un-patrimoine-génétique-avec-moi » .
ATTENTION EN NATATION
ATTENTION EN NATATION
ATTENTION EN NATATION
Nous fûmes donc lâchés comme au premier jour des soldes.
Coup de pied, coup de main, coup de coude, en l’espace de 30 secondes mes lunettes de natation étaient déjà remplis d’eau verdâtre. Je tentai tant bien que mal de sortir de ce bouillon, or que ce fut difficile. Entre deux mouvements de crawl Weissmullerien j’arrivai tout de même à me divertir en tirant les maillots de bains des autres concurrents afin de voir si c’était bel et bien des écureuils qu’ils avaient dans leurs slips. Quand l’heure de retrouver le plancher de Michel Sardou arriva, je fus surpris d’être toujours habillé et de ne pas saigner du nez. J’arrachai aussitôt mes lunettes de poisson et me précipitai aussi rapidement que possible vers l’endroit où Stéphane, mon VTT, m’attendait.
La suite c’est pour demain…
Faire le tri pour vous humbles humains signifie :
- Effacer ses 380 emails accumulés pendant son repos estival.
- Sélectionner les meilleurs fruits/céréales afin de s’assurer d’un cidre potable ou d’une farine concassable.
- Ranger ses paires de chaussures - Pour en acheter de nouvelles.
- Organiser sa demeure pour la rentrée de ses moutards.
- Classer ses timbres de Rhodésie en fonction de leur poids.
- Choisir un bon melon en collant son groin glaireux sur le cul du pauvre fruit.
- Démêler la perruque de câbles derrière votre fichu PC.
Et bien, pour moi c’est différent.
Toujours à la recherche d’expériences douloureuses cardiaquement et physiquement, j’ai testé pour vous (et un peu pour moi aussi) le week-end dernier : le triathlon.
« Rouge, blanc, rosé » auront sans aucun doute noté certains d’entre vous.
Que nenni.
Le triathlon se compose d’épreuves tout aussi antagonistes que la natation, le vélo, et la course à pied (ok, là je vous prends pour des débiles de première zone, mais on ne sait jamais – je ne connais pas tous mes lecteurs).
Ainsi, novice dans ce genre d’exercice, je fus arrêté très rapidement quand nu, assis sur mon vélo, je me précipitai dans le lac. Non, non, je n’avais rien compris. On m’indiqua qu’il fallait traîner à la nage son cycle, puis courir à côté.
Aaaah que j’étais bête.
Bien sûr, après avoir couvert 1400 Kms à la seule force de mes gros mollets, ce triathlon « découverte » comme il se nommait s’annonçait comme une partie de plaisir – on a chacun ses plaisirs me direz-vous !
Enfin, j’allais le faire « tranquillement » avec comme seul objectif « terminer » pas trop loin du fond. Seulement, dans triathlon « découverte », il y a le mot « mouillette », et rapidement je me suis rendu compte que je devais être le seul à découvrir ce sport. Mes camarades de jeux avaient tous de magnifiques corps bronzés, de fermes muscles, des corps totalement épilés, que seul le port d’une combinaison quasi-intégrale -laissant peu d’imagination quant à la forme et taille de l’écureuil qu’ils avaient entre les jambes, cachait.
Je me sentais ridicule, mal à l’aise, et crotte : « Quoi-t-il que je faisais là ? »
Heureusement, je dis bien heureusement, et non pas « mouillette », hein, qu’il s’agissait d’une épreuve « découverte » !
« Celui-qui-partage-un-patrimoine-génétique-avec-moi » m’avisa de ne pas m’inquiéter, de suivre les autres, et de simplement faire attention en natation.
« Hein, tu as dit quoi sur la natation ? » hurlais-je alors que le coup de feu partait.
Pan !
Environ 70 hommes et femmes partaient à l’assaut de…À l’assaut de rien du tout en fait puisque je le répète encore et encore, il s’agissait d’un triathlon « découverte ». Pas de dossard, pas de chronos. Nibe !
Je partis prudemment en me souvenant des conseils prodigués vingt secondes auparavant dans le brouhaha général par « Celui-qui-partage-un-patrimoine-génétique-avec-moi » .
ATTENTION EN NATATION
ATTENTION EN NATATION
ATTENTION EN NATATION
Nous fûmes donc lâchés comme au premier jour des soldes.
Coup de pied, coup de main, coup de coude, en l’espace de 30 secondes mes lunettes de natation étaient déjà remplis d’eau verdâtre. Je tentai tant bien que mal de sortir de ce bouillon, or que ce fut difficile. Entre deux mouvements de crawl Weissmullerien j’arrivai tout de même à me divertir en tirant les maillots de bains des autres concurrents afin de voir si c’était bel et bien des écureuils qu’ils avaient dans leurs slips. Quand l’heure de retrouver le plancher de Michel Sardou arriva, je fus surpris d’être toujours habillé et de ne pas saigner du nez. J’arrachai aussitôt mes lunettes de poisson et me précipitai aussi rapidement que possible vers l’endroit où Stéphane, mon VTT, m’attendait.
La suite c’est pour demain…