Alexandrine, Guyot, Comice, Angélys, Williams et les autres
Il grisaille. Il vente. Il froidasse.
L’automne arrive à pas de…à pas de…à pas de…Je ne sais pas à pas de quoi d’abord, mais il arrive.
Cela est presque déprimant de se dire que dans deux mois, je lirai mes livres de sorcellerie à la lueur de bougies à la cire de cérumen. Déprimant.
Enfin, nous avons encore un mois à se dire que nous sommes en été. Etre en été m’a toujours posé des problèmes.
Je reconnais sans honte aucune que « Oui-Oui et les conjugaisons » n’a jamais été ma tasse de jus de betteraves – pour illustrer mes propos, ce commentaire de mon prof de français de 5 ieme: « Des faiblesses indéniable, il va falloir s’arracher le moignon du cul pour le dernier trimestre ». Enfin, il a presque dit ça, j’ai juste rajouté « dernier trimestre » dans le commentaire de monsieur X. Je suis certain qu’il doit vivre encore cet animal, et couler une douce retraite dans son petit pied à terre de l’île d’Oléron.
Que Bescherelle vous fauche !
S’il nous reste encore un mois, et bien faite moi confiance que j’en profite pleinement de cet été, avant qu’il ne l’ait été l’été, et que l’été ne fut été. Ce qui pose la question suivante: Comment l’été peut-il avoir été sans avoir été être ? Peut-être était-il été ou même être avant d’avoir été ? Je ne sais pas, et ça me confuse.
Revenons à l’été…
Je me gave donc de fruits et de légumes des voisins – Je les vole la nuit en me glissant nu dans les potagers et les vergers - vieux fantasme biblique.
Après avoir dégustés, pendant les chaudes semaines du mois juillet, ceux-ci arrivent enfin à maturité, juteux et sucrés à loisir – Merci les températures fraîches des 17 dernières semaines.
Quand je dis que je me gave, c’est que je consomme framboises, prunes, fraises, tomates, pêches, et poires en quantité « astrologique ».
Les poires surtout.
Les poires surtout.
Les poires surtout.
Ah les poires ! Je les adore encore vertes, un poil dures, et bien croquantes: Un régal! Je peux en consommer entre 9 et 10 dans une journée de 12 heures.
Ne dit-on pas que : « Les poires fait font vivre » ?
Vrai, jusqu’à ce matin. Revenant d’une petite balade matinale, je ne pu résister à l’appel de ces fruits goûteux . Ce fut une, deux, trois, puis quatre de ces fruits, à l’apparence de petits mammelons bien fermes, qui vinrent combler ma panse vide.
« A panse vide rien d’impossible » pensais-je l’espace d’un court instant.
Erreur !
Malheur !
Horreur !
Labeur !
Court instant ce fut, et course instantanée je fis.
Ces fruits érotiques traversèrent mon corps aussi rapidement qu’il vous en fallu pour lire le mot « larmoyant » .
Plié en deux, en position assise, à regarder la porte close du water-closet, j’ai un temps pensé que "les poires ne faisaient plus vivre" mais plutôt mourir.
Allais-je ainsi succomber, assis, mes boyaux répandus à même le sol dans un tas nauséabond de purée de liquide marron (Ça va vous êtes dégoûtés là ?)
Ben, non, sinon, je ne serais pas ici en train de vous narrer mes ennuis gastriques. Que vous êtes blet alors !
Poire Par Williams ! En l’espace de cinq minutes, je fus puni pour un simple poiricide.
Je venais de décimer une large famille de Guyot, et elle me le rendait bien!
C’était vraiment dommage car je m’étais préparé des pruneaux macérés dans l’eau pour le déjeuner.
L'automne par Guiseppe ARCIMBOLDO
L’automne arrive à pas de…à pas de…à pas de…Je ne sais pas à pas de quoi d’abord, mais il arrive.
Cela est presque déprimant de se dire que dans deux mois, je lirai mes livres de sorcellerie à la lueur de bougies à la cire de cérumen. Déprimant.
Enfin, nous avons encore un mois à se dire que nous sommes en été. Etre en été m’a toujours posé des problèmes.
Je reconnais sans honte aucune que « Oui-Oui et les conjugaisons » n’a jamais été ma tasse de jus de betteraves – pour illustrer mes propos, ce commentaire de mon prof de français de 5 ieme: « Des faiblesses indéniable, il va falloir s’arracher le moignon du cul pour le dernier trimestre ». Enfin, il a presque dit ça, j’ai juste rajouté « dernier trimestre » dans le commentaire de monsieur X. Je suis certain qu’il doit vivre encore cet animal, et couler une douce retraite dans son petit pied à terre de l’île d’Oléron.
Que Bescherelle vous fauche !
S’il nous reste encore un mois, et bien faite moi confiance que j’en profite pleinement de cet été, avant qu’il ne l’ait été l’été, et que l’été ne fut été. Ce qui pose la question suivante: Comment l’été peut-il avoir été sans avoir été être ? Peut-être était-il été ou même être avant d’avoir été ? Je ne sais pas, et ça me confuse.
Revenons à l’été…
Je me gave donc de fruits et de légumes des voisins – Je les vole la nuit en me glissant nu dans les potagers et les vergers - vieux fantasme biblique.
Après avoir dégustés, pendant les chaudes semaines du mois juillet, ceux-ci arrivent enfin à maturité, juteux et sucrés à loisir – Merci les températures fraîches des 17 dernières semaines.
Quand je dis que je me gave, c’est que je consomme framboises, prunes, fraises, tomates, pêches, et poires en quantité « astrologique ».
Les poires surtout.
Les poires surtout.
Les poires surtout.
Ah les poires ! Je les adore encore vertes, un poil dures, et bien croquantes: Un régal! Je peux en consommer entre 9 et 10 dans une journée de 12 heures.
Ne dit-on pas que : « Les poires fait font vivre » ?
Vrai, jusqu’à ce matin. Revenant d’une petite balade matinale, je ne pu résister à l’appel de ces fruits goûteux . Ce fut une, deux, trois, puis quatre de ces fruits, à l’apparence de petits mammelons bien fermes, qui vinrent combler ma panse vide.
« A panse vide rien d’impossible » pensais-je l’espace d’un court instant.
Erreur !
Malheur !
Horreur !
Labeur !
Court instant ce fut, et course instantanée je fis.
Ces fruits érotiques traversèrent mon corps aussi rapidement qu’il vous en fallu pour lire le mot « larmoyant » .
Plié en deux, en position assise, à regarder la porte close du water-closet, j’ai un temps pensé que "les poires ne faisaient plus vivre" mais plutôt mourir.
Allais-je ainsi succomber, assis, mes boyaux répandus à même le sol dans un tas nauséabond de purée de liquide marron (Ça va vous êtes dégoûtés là ?)
Ben, non, sinon, je ne serais pas ici en train de vous narrer mes ennuis gastriques. Que vous êtes blet alors !
Poire Par Williams ! En l’espace de cinq minutes, je fus puni pour un simple poiricide.
Je venais de décimer une large famille de Guyot, et elle me le rendait bien!
C’était vraiment dommage car je m’étais préparé des pruneaux macérés dans l’eau pour le déjeuner.
L'automne par Guiseppe ARCIMBOLDO