Touchez ma Beauce mon Seigneur !
« Beauty is in the eyes of the beholder » comme ils disent là-bas. Cela signifie en gros pour les moins anglophones d’entre vous :
« J’ai mangé tout seul dans mon tracteur ! »
Bref, après avoir parcouru (presque) la Terre tout entière…
Après m’être abreuvé les yeux de paysages grandioses…
Après avoir foulé les plages les plus belles…
Après avoir trempé mon cul dans les mers les plus chaudes…
Après avoir mangé les mets les plus savoureux…
Après avoir bu les liquides les plus raffinés…
Après avoir senti les parfums les plus délicats…
J’ai reviendu en Beauce !
Alors, lorsque de retour à le pays, j’ai redécouvert les champs de blé fraîchement coupés disparaître sous les rayons d’un soleil généreux, j’ai trouvé cela beau.
La larme à l’œil, je vous propose un petit poème de mon cru – aurez-vous remarqué vous lecteurs fidèles, le plaisir que je trouve dans la poésie puisque je n’en suis pas à mon premier coup. Pour preuves, lisez ces petits bijoux publiés, il y a quelques semaines déjà. Ils se trouvent ici et là :
Beauce ?
Non, pas vraiment !
Mais sur ma cabosse,
C’est de la paille dans mes cheveux.
Beauce ?
Non, c’est ma capuche !
Mer de chaume et océan vieilli jaunâtre.
Vagues terrains, et terrains vagues.
Effluves de céréales grillées qui sortent de la benne avant de filer rejoindre le silo pour alimenter le moulin voisin et donner à notre boulanger la farine nécessaire pour faire du bon pain que nous dégusterons entre amis avec fromages et vins. (Je suis assez fier de ce mille-pattes – un vers de mille pieds, ouarf !)
Beauce ?
Surtout l’été
Moissebat’ et tracteurs
Volent en chœur.
Beauce ?
Sans château, ni galets
C’est ma plage sans gilet.
Oui, ma plage c’est bel et bien la Beauce !
Oui, ma plage c’est bel et bien la Beauce !
(C’est sans aucune honte que je vous sors ces petits poèmes, je tiens à le noter!)
Bon d’accord, vous allez me dire : « Reviens dans trois mois, et tu verras que du gris et du marron, et là cela sera déprimant, austère, lugubre, et démoralisant ! »
Je réponds : « fauteuil ! »…naaan, je déconne, je ne réponds pas « fauteuil » c’est juste pour déconner, - En fait je ne réponds JAMAIS « fauteuil ». Je réponds simplement : « Vrai ! », mais pour le moment je m’en cogne les Gluteus.
Alors, je suis prêt à le hurler sur le parvis de Notre-Dame :
"Qu’elle est belle ma Beauce !"
Et puis, quoi qu’il arrive dans quelques semaines, il y aura toujours la chasse !
(Photo prise le 25 juillet vers 25h75)
« J’ai mangé tout seul dans mon tracteur ! »
Bref, après avoir parcouru (presque) la Terre tout entière…
Après m’être abreuvé les yeux de paysages grandioses…
Après avoir foulé les plages les plus belles…
Après avoir trempé mon cul dans les mers les plus chaudes…
Après avoir mangé les mets les plus savoureux…
Après avoir bu les liquides les plus raffinés…
Après avoir senti les parfums les plus délicats…
J’ai reviendu en Beauce !
Alors, lorsque de retour à le pays, j’ai redécouvert les champs de blé fraîchement coupés disparaître sous les rayons d’un soleil généreux, j’ai trouvé cela beau.
La larme à l’œil, je vous propose un petit poème de mon cru – aurez-vous remarqué vous lecteurs fidèles, le plaisir que je trouve dans la poésie puisque je n’en suis pas à mon premier coup. Pour preuves, lisez ces petits bijoux publiés, il y a quelques semaines déjà. Ils se trouvent ici et là :
Beauce ?
Non, pas vraiment !
Mais sur ma cabosse,
C’est de la paille dans mes cheveux.
Beauce ?
Non, c’est ma capuche !
Mer de chaume et océan vieilli jaunâtre.
Vagues terrains, et terrains vagues.
Effluves de céréales grillées qui sortent de la benne avant de filer rejoindre le silo pour alimenter le moulin voisin et donner à notre boulanger la farine nécessaire pour faire du bon pain que nous dégusterons entre amis avec fromages et vins. (Je suis assez fier de ce mille-pattes – un vers de mille pieds, ouarf !)
Beauce ?
Surtout l’été
Moissebat’ et tracteurs
Volent en chœur.
Beauce ?
Sans château, ni galets
C’est ma plage sans gilet.
Oui, ma plage c’est bel et bien la Beauce !
Oui, ma plage c’est bel et bien la Beauce !
(C’est sans aucune honte que je vous sors ces petits poèmes, je tiens à le noter!)
Bon d’accord, vous allez me dire : « Reviens dans trois mois, et tu verras que du gris et du marron, et là cela sera déprimant, austère, lugubre, et démoralisant ! »
Je réponds : « fauteuil ! »…naaan, je déconne, je ne réponds pas « fauteuil » c’est juste pour déconner, - En fait je ne réponds JAMAIS « fauteuil ». Je réponds simplement : « Vrai ! », mais pour le moment je m’en cogne les Gluteus.
Alors, je suis prêt à le hurler sur le parvis de Notre-Dame :
"Qu’elle est belle ma Beauce !"
Et puis, quoi qu’il arrive dans quelques semaines, il y aura toujours la chasse !
(Photo prise le 25 juillet vers 25h75)