Comment sauver les charcutiers
Ce matin au centre, ILS nous ont mis tous nus, ILS nous ont aligné en boule, et ILS nous ont annoncé que nous allions devoir faire un don.
Un don ?
J’ai aussitôt arraché les pages "Matelas et oreillers" du catalogue de la Redoute, et j’ai couru faire mon don.
Un rien tendu.
Cependant, ILS m’ont rattrapé sur les fils barbelés du jardin du fond.
Ça pique les fils barbelés.
Il a fallu qu’ILS m’expliquent que ça n’était pas ce genre de don. J’ai quand même gardé les pages du catalogue.
Je fus le seul à me réjouir de ce don, non pas parce que j’aime les piqûres, j’adore ça en fait, mais parce que j’adore le sang. Sur le conseil de mon médecin du lundi, je bois donc un verre de sang humain frais chaque matin. C’est riche en fer.
À noter que j’ai déjà essayé de boire le sang chauffé au micro-onde, mais ça caille trop vite, et les croûtes en deviennent lourdes à digérer. Pour un grand sportif comme moi c’est mal.
Avant de pouvoir donner son sang (et récuperer celui des autres bien sûr), il a fallu que je réponde à tout un tas de questions que je vous offre avec plaisir. Il est loin le temps où vous pouviez vous servir vous même pendant les soirées du 12.
« Vous sentez vous en forme pour donner votre sang ? »
« En forme ? En forme de quoi ? »
« Avez-vous dans votre vie eu une maladie nécessitant un suivi médical régulier ? »
« Non, mais mes petits perroquets me disent chaque matin qu’il serait bien que je fasse un stage »
« Dans les 4 derniers mois, avez-vous consulté un médecin ? »
« Mais vous ne voyez pas ma blouse blanche, je suis médecin moi-même, est-ce que ça compte ? »
« Etes-vous enceinte ? »
« Oui, mais s’il vous plait ne le dite pas à ma mère. »
« Depuis deux semaines, avez-vous pris des médicaments ? »
« Quand vous dites médicaments, vous ne parlez pas des petits cachets roses qu’ILS nous donnent chaque matin, midi, après-midi, soir, et nuit ? »
« Voulez-vous donnez autre chose que votre sang ? »
« Ben, vous savez, tout à l’heure avec les pages du catalogue, et franchement… »
Un don ?
J’ai aussitôt arraché les pages "Matelas et oreillers" du catalogue de la Redoute, et j’ai couru faire mon don.
Un rien tendu.
Cependant, ILS m’ont rattrapé sur les fils barbelés du jardin du fond.
Ça pique les fils barbelés.
Il a fallu qu’ILS m’expliquent que ça n’était pas ce genre de don. J’ai quand même gardé les pages du catalogue.
Je fus le seul à me réjouir de ce don, non pas parce que j’aime les piqûres, j’adore ça en fait, mais parce que j’adore le sang. Sur le conseil de mon médecin du lundi, je bois donc un verre de sang humain frais chaque matin. C’est riche en fer.
À noter que j’ai déjà essayé de boire le sang chauffé au micro-onde, mais ça caille trop vite, et les croûtes en deviennent lourdes à digérer. Pour un grand sportif comme moi c’est mal.
Avant de pouvoir donner son sang (et récuperer celui des autres bien sûr), il a fallu que je réponde à tout un tas de questions que je vous offre avec plaisir. Il est loin le temps où vous pouviez vous servir vous même pendant les soirées du 12.
« Vous sentez vous en forme pour donner votre sang ? »
« En forme ? En forme de quoi ? »
« Avez-vous dans votre vie eu une maladie nécessitant un suivi médical régulier ? »
« Non, mais mes petits perroquets me disent chaque matin qu’il serait bien que je fasse un stage »
« Dans les 4 derniers mois, avez-vous consulté un médecin ? »
« Mais vous ne voyez pas ma blouse blanche, je suis médecin moi-même, est-ce que ça compte ? »
« Etes-vous enceinte ? »
« Oui, mais s’il vous plait ne le dite pas à ma mère. »
« Depuis deux semaines, avez-vous pris des médicaments ? »
« Quand vous dites médicaments, vous ne parlez pas des petits cachets roses qu’ILS nous donnent chaque matin, midi, après-midi, soir, et nuit ? »
« Voulez-vous donnez autre chose que votre sang ? »
« Ben, vous savez, tout à l’heure avec les pages du catalogue, et franchement… »