Bon sang mais c'est bien sur!
Depuis mon retour dans le pays Gaulois, il a fallu que je me batte pour retrouver une place dans le village. Lors de ma première semaine, je dus montrer que j’étais capable de ramener un sanglier, c’est pour vous dire ! Combien en ai-je fait s’envoler de ces bêtes avant d’en capturer un, je ne saurais vous le dire, car bon sang que le sanglier est malin. Il n’hésite pas à se déguiser en tourterelle pour brouiller les pistes. Heureusement que j’avais de bonnes tapettes, sinon je n’en aurais attrapé aucun.
Dernièrement, il a fallu que je fasse ma propre hutte pour l’hiver. Rhaaaaa ! Je ne savais plus comment on les faisait les huttes moi ! J’ai finalement monté ce truc là.
Fier de l’obtention de ma nouvelle carte d’identité nationale du village - désormais je m’appelle Sandrine, et pour Pékin 2008, je devrais représenter la France au lancer de marteau, mais chut, hein !
Il me restait une dernière étape pour ma totale "readaptaccion": la Societal Sekooridad.
Là ce fut le casse-tête car voyez-vous après 3 ans hors de nos frontières, ILS vous rayent. Oui, ILS prennent un gros feutre noir et ILS vous ôtent de LA liste. Quelqu’un quelque part, doit avoir le titre suivant : Rayeur Professionnel.
«Oyez et riez rayonnant rayeurs.
Je reviendrais en vous raillant.»
Après avoir attendu 16 jours devant la permanence de Societal Sekooritad Lokale (ouvert le second lundi du mois de 9h15 à 9h25 s’il fait beau et si les varices de la préposée ne la font pas trop souffrir), j’ai enfin obtenu un rendez-vous durant lequel j’ai appris qu’afin de bénéficier des avantages de Societal Sekooritad para moy y mi familia, je devais travailler 60 heures.
60 heures et je rentrais dans El Systemo Global. Certes, j’aurais pu abuser del Systemo Global en m’inscrivant dans les divers programmes offerts par la société Gauloise, or, ayant un minimum de civisme, je me suis dit que je pourrais bien les faire ces 60 heures.
Ensuite , à moi les implants mammaires, les canines en plâtre, et les perruques en laine de mouton.
Ainsi, ces dernières semaines, j’étais à la recherche d’une occupation rémunérée, et la semaine passée, miracle, j’en trouve une.
Je suis désormais boucher dans un hypermarché. Quelle aubaine !
Je rêvais de couper en morceau des porcs, de dépecer des bœufs, de faire de la chair à saucisse, d’équarrir des veaux, de démembrer des chats poulets, ou bien encore débiter des moutons. C’est chose faite !
Ô joie, c’est toute la journée que je charcute.
Un rêve, surtout que lors des soirées du 12, on m’accusait toujours de faire un travail de boucher. Et bien là, ils vont être servi.
Et puis, ressortir le corps couvert de sang devrait faire fureur à la sortie du travail. Surtout qu’à vélo, un type maculé de sang en jette, non ?
"The Butcher's Shop"
Passerotti Bartolomeo
Dernièrement, il a fallu que je fasse ma propre hutte pour l’hiver. Rhaaaaa ! Je ne savais plus comment on les faisait les huttes moi ! J’ai finalement monté ce truc là.
Fier de l’obtention de ma nouvelle carte d’identité nationale du village - désormais je m’appelle Sandrine, et pour Pékin 2008, je devrais représenter la France au lancer de marteau, mais chut, hein !
Il me restait une dernière étape pour ma totale "readaptaccion": la Societal Sekooridad.
Là ce fut le casse-tête car voyez-vous après 3 ans hors de nos frontières, ILS vous rayent. Oui, ILS prennent un gros feutre noir et ILS vous ôtent de LA liste. Quelqu’un quelque part, doit avoir le titre suivant : Rayeur Professionnel.
«Oyez et riez rayonnant rayeurs.
Je reviendrais en vous raillant.»
Après avoir attendu 16 jours devant la permanence de Societal Sekooritad Lokale (ouvert le second lundi du mois de 9h15 à 9h25 s’il fait beau et si les varices de la préposée ne la font pas trop souffrir), j’ai enfin obtenu un rendez-vous durant lequel j’ai appris qu’afin de bénéficier des avantages de Societal Sekooritad para moy y mi familia, je devais travailler 60 heures.
60 heures et je rentrais dans El Systemo Global. Certes, j’aurais pu abuser del Systemo Global en m’inscrivant dans les divers programmes offerts par la société Gauloise, or, ayant un minimum de civisme, je me suis dit que je pourrais bien les faire ces 60 heures.
Ensuite , à moi les implants mammaires, les canines en plâtre, et les perruques en laine de mouton.
Ainsi, ces dernières semaines, j’étais à la recherche d’une occupation rémunérée, et la semaine passée, miracle, j’en trouve une.
Je suis désormais boucher dans un hypermarché. Quelle aubaine !
Je rêvais de couper en morceau des porcs, de dépecer des bœufs, de faire de la chair à saucisse, d’équarrir des veaux, de démembrer des chats poulets, ou bien encore débiter des moutons. C’est chose faite !
Ô joie, c’est toute la journée que je charcute.
Un rêve, surtout que lors des soirées du 12, on m’accusait toujours de faire un travail de boucher. Et bien là, ils vont être servi.
Et puis, ressortir le corps couvert de sang devrait faire fureur à la sortie du travail. Surtout qu’à vélo, un type maculé de sang en jette, non ?
"The Butcher's Shop"
Passerotti Bartolomeo