Tour de France Etape 14 Andryes - Home

Publié le par IP

Vous lecteurs fidèles, vous vous êtes sûrement demandés pourquoi hier aucun billet n’était paru à l’heure habituelle de vos habitudes habituelles ? Hein, hein, dites, c’est vrai que vous êtes venus voir pour savoir si j’avais rejoint les hérissons sur le bas coté d’une départementale ?
Bien, vous l’aurez tous compris (sauf toi P, tu sais qui tu es !)  en lisant le style drolatique qui me caractérise, j’ai reviendu à la maison hier. Ma mère  a donc retrouvé sa place à la cave (nouvellement aménagée je vous signale) où au moins il fait frais. Pendant deux semaines (14 jours pour toi P), elle a eu la bonté de prendre en charge l’écriture de mes billets, mais comme il ne faut pas abuser des bonnes choses non plus, je reprends le pouvoir chez moi ! Non mais : « T’es pas ma mère, oh l’ot’ ! »
Ainsi, hier matin, je quittai à la fraîche l’extrême extrême EXTRÊME sud du département de l’Yonne avec la ferme intention de couvrir une centaine de kilomètres. Pendant 75 kilomètres tout se déroula pour le mieux avec la traversée de villages encore assoupis par la beuverie du samedi soir.
J’effrayai un lièvre, j’intriguai un renard, je tirai un chevreuil. À plus de 20Km/h sur ces routes plates à mourir, je filai.
Finalement, vers midi, je me posai et dévorai la terrine de chevreuil. Il faisait chaud. Non, il faisait extrêmement chaud. Non, non il faisait mortellement chaud. Je décidai de m’abriter à l’ombre d’un dattier et d’attendre que : Chaleur se fasse.
Et puis je repartis.
Le mauvais goudron faisait de petites cloques, des champs fraîchement moissonnés soufflaient un Autan étouffant, et moi je regardai les gouttes de sueur venir se poser sur mes genoux tannés. Avais-je perdu un maillon sous la chaleur pour rouler dans ces conditions ?
OUI !  (ça c’est pour toi P).
Finalement, j’atteignis l’endroit où je pensai construire ma hutte pour la nuit (Le jardin de l'hôpital que j'avais quitté 14 jours auparavant). J’allai aussitôt me baigner au milieu des crocodiles et des babiroussas afin de rafraîchir mon corps bouillonnant. Le compteur affichait 110 Kms. Je lâchai un soupir de soulagement quand ma peau toucha l’eau, et un pet de contentement quand mes muscles se relâchèrent : PROUT !
Puis, frais comme un gardon, je me décidai de repartir, et de couvrir les quelques kilomètres qui me séparaient de la maison familiale - des brochettes d’œufs de pigeons m’attendaient.
Il était plus de 20 heures quand j’arrivai, la bouche pâteuse, le sel aux commissures, et les guiboles flageolantes. Je venais de couvrir 152 Kms en 8h20.
Huit heures assis le cul sur une selle, à pédaler !
Dernière étape d’un périple aussi difficile que dur, ou inversement.
Maintenant, j’ai rejoint ma mère à la cave où je fais une petite récupération sur le Home Trainer.
Au moins il fait frais.
(P ne fait référence à personne en particulier les : Pascal, Paul, Pierre, Patrick, Patrice, Patricia, Philippe, Mireille, Poubelle, Papier, Porte, et autres Pharmacie, c’était simplement une blague, hein !)
Bientôt les statistiques, les photos, et le numéro spécial mots fléchés!
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Commenter cet article
B
En tout cas ton périple est bien plus bluffant que tous les autres cinglés à la télé.En plus toi, tu prends pas d'EPO, tu marches aux pissenlits et au méthane !!
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L
Bon retour au bercail ! Je ferai de même la semaine prochaine.
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I
Merci...sauf que pour toi ca ne sera pas le velo !
C
l'homme traîneur est de retour !
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I
et il se traine...
E
Te voilà maintenant affuté pour reprendre la CAP dès aujourd'hui j'imagine...
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I
Je reviens juste de 50 minutes. Ca va, mais les quads sont en vrac !
S
Tiens je t'ai trouvé un but dans la vie :<br /> <br /> http://www.linternaute.com/sport/dossier/cyclisme/tour-de-france/06/cent-cols.shtml
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I
Charge comme j'etais, avec mes trois cols, je merite une mention speciale...J'ai 5 mois pour me faire 97 cols...je repars demain alors !